miguel de cervantes
First Grade
- Messages
- 7,473
A snippet from Rugby League Week, translated into French for your inconvenience:
La saison qui commence ce mois-ci pourrait être la dernière du genre. La proposition d’une ligue Élite de 13 équipes jouant en été pourrait être le format du futur si la fédération, de concert avec son nouveau partenaire télé Al-Jazeera, va de l’avant avec ses plans.
Ceux-ci sont encore largement inconnus, manquent de viande et les réactions de certains joueurs loin d’être positives. Ils sont basés sur le modèle de la Super League, avec 13 équipes formant un Super Treize. Les 10 clubs actuels d’Élite 1, apparemment, seraient rejoints par trois nouveaux, possiblement Nantes, Strasbourg, Lille ou Lens, peut-être Paris. Toutes ces villes, sauf Paris et Nantes, ne connaissent pas le rugby à XIII. Toutes sauf Paris ont des clubs de football qui ont été à un moment ou un autre dirigé par le conseiller de la fédération et associé de Al-Jazeera, Luc Dayan, en ce moment en charge du médiocre (sic) club de division 2 Lens dans le nord-est (sic).
Ce projet peut paraitre ridicule à ceux qui connaissent bien le rugby à XIII, mais la fédération, flattée par l’attention d’Al Jazeera, le présente comme une opportunité en or. “Nous n’avons rien à perdre” se défendent certains.
Pourtant, il reste beaucoup de points noirs dans le projet. Même si beIN, la chaine sport d’Al Jazeera, finance le changement, nous avons besoin de quelques réponses. D’où viendront les joueurs ? Et tout aussi important les responsables et administrateurs ?
Pourquoi ne pas considérer des anciens clubs d’Élite 1 comme Lyon-Vileurbanne, St Gaudens ou Albi, qui ont au moins l’infrastructure et si ce n’est le budget pour évoluer à ce niveau ? Seront-ils exclus pour toujours puisque la nouvelle ligue serait une ligue fermée ?
Mars 2014 comme date de lancement parait un peu optimiste vu que la fédération promet un nouvel entraineur chef national depuis janvier. Dans l’éventualité improbable que trois nouveaux clubs soient créés et opérationnels dans 18 mois, le changement de saison est condamné à la controverse. Il y a un mérite théorique à ce que tous les clubs européens jouent en même temps pendant l’année, mais c’est sous estimer les inconvénients. Le climat déjà. Les Dragons catalans sont l’exemple d’un club à succès qui joue en été et dans une moindre mesure Toulouse aussi mais avec des foules moins nombreuses. Mais l’Élite 1, actuellement, est loin des standards professionnels et l’idée de jouer dans la chaleur de juillet et aout ne sera pas la bienvenue pour la majorité des joueurs qui ont d’autres choses à faire pendant cette période, tout comme les joueurs amateurs britannique (certaines ligues BARLA se jouent toujours en hiver en Angleterre).
Montpellier : voilà une preuve de la difficulté de mettre en place des clubs au plus haut niveau de la compétition. Pour leur troisième saison en Élite 1, les diables rouges vont voir leur budget réduit à 200,000 euros, environ la moitié nécessaire pour un club de ce niveau. Les joueurs étrangers ne reviendront pas. Les autres clubs d’Élite 1 devront libérer certains de leurs juniors pour gonfler leur rang. Malgré le fait d’avoir jouer une finale à Montpellier, et un match des Dragons, les diables rouges ont toujours du mal à trouver leur place. Le budget du club de rugby à XV par exemple est de 12 millions d’euros. Le XIII a encore du chemin à faire.